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ANKRAJ-OI

ANKRAJ-OI
  • Blog de l'association Ankraj-OI créée en 2010 à La Réunion. Ses objectifs : soutenir la création en arts plastiques et visuels par le portage de résidences et développer de nouveaux projets dans la zone OI (rendez-vous, éditions, expositions...)
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17 juin 2012

Octobre 2012 :: Tribune vidéo 1

Octobre 2012 :: Tribune vidéo 1
Tribune vidéo 1 est un projet porté par l'association Ankraj-OI, conçu par Yohann Quëland de St-Pern, Stéphane Pichard et Patricia de Bollivier. Il s'agit d'un projet mené autour de la vidéo plasticienne qui allie résidence de création, exposition, projections...
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18 juin 2012

STEPHANE PICHARD ::: JOURNAL-OI HIVER AUSTRAL 2012

L'ARTISTE : Stéphane Pichard est né en 1968 à Nanterre. Diplômé en 1993 de l’ENSBA de Paris, il continue ses études à l’University of British Columbia dans le programme Master of Fine Arts, à Vancouver Canada, puis poursuit ses recherches à Paris VIII et à l’INA. Stéphane Pichard vit et travaille à Paris, Bamako, Berlin et Séoul.

 

SON TRAVAIL :

Vidéaste, Stéphane Pichard a choisi depuis quelques années la voie documentaire pour interroger les relations qui se nouent entre cinéma et art contemporain.
Proche de l’école flamande de l’essai documentaire ou des images critiques dont Johan Grimonprez et David Claerbout sont les principaux représentants, il développe une approche singulière consistant à faire dialoguer image en mouvement et image fixe. En effet, ses œuvres vidéo comme L’Esplanade ou L’Insomnie, situent les images dans un entre-deux temporel, entre mouvement et immobilité. Le plan séquence et la mise au point du cadre sont déterminés une fois pour toute et ne varient plus. En revanche, le son, les bruits, les effets de zoom très progressifs introduisent des indices temporels extrêmement ténus. Les films L’Escalier, Assèchement, Last Chance contribuent à définir en négatif un ensemble d’éléments propres à la définition d’un plan cinématographique, tels que le hors-champ, le plan séquence, le travelling.
La confrontation entre la vidéo, le cinéma et la photo s’effectue en soulignant des ambiguïtés de lecture, de perception, à la manière des derniers travaux filmiques de Marylène Négro notamment. Stéphane Pichard poursuit ses recherches sur l’image par le dessin également et dans l’élaboration de carnets qui témoignent de ses voyages. Ce sont des carnets de notes vidéo qui portent trace de notations en mouvement, enregistrant portraits de villes et natures mortes du quotidien.

Pascale Cassagnau, extrait de "Intempestif, Indépendant, Fragile", édition Les presses du réel, 2011 

 

+ d'infos sur Stéphane Pichard :www.stepp.free.fr

 

LE PROJET : l'artiste sera en résidence au lycée Bois-joli Potier du Tampon, d'août à octobre 2012. Il s'agit de :

- Permettre à l’artiste de poursuivre ses recherches sur l'intégration du mode vidéo dans les appareils photographique et les téléphones. A la suite de l'installation « Carnet vidéo (2004/2010) » et des installations « Combiné vidéo, été 2010 » et « Combiné vidéo, hiver 2010/2011 », il souhaite proposer, sous la forme d'un carnet de note, depuis la captation jusqu'à la monstration, une réflexion sur le rapport image fixe / images mouvement, convaincu, comme l'affirmait Serge Daney, que le cinéma continue à être un instrument scientifique dans la lignée de Lumière.

Les Carnets Vidéo sont réalisés avec des appareils photographiques qui intègrent la fonction vidéo. Ils sont l’enregistrement dynamique d’à propos, de curiosités et de récurrences. Ces notes silencieuses données chronologiquement, présentées «par pages», accompagnent son parcours et retracent ses observations.

- Diffusion des vidéos réalisées par les élèves, lors des projections prévues dans le cadre de l’Université des arts (St Denis, en octobre).

 

Plus d'infos : Journal_OI_hiver_austral_2012

 

 

18 juin 2012

VINH LE CAO ::: CONTACTS

L'ARTISTE : né en 1987, Vinh Lê Cao a étudié à l’Ecole Supérieure des Beaux-Arts du Port, puis à l’Ecole de Photographie “L’Atelier nomade” (Gard) en 2008. Il vit et travaille actuellement à Barre des Cévennes. Dans le cadre de la photographie de reportage, Vinh Lê Cao a travaillé ces trois dernières années sur le thème “L’Homme et l’Animal”, en Afrique du Nord notamment, mais aussi au Viet-Nam et actuellement à La Réunion.

Galerie noir et blanc

http://www.flickr.com/photos/vinhlecao/ 

Stages photo (reportages et tirage), labo 35mm sous Terre :

http://35mm-sous-terre.blogspot.com/

 

LE PROJET : dans le cadre d’une résidence de création de l’artiste (nov.-déc. 2011) portée par l’association ANKRAJ-OI, et du dispositif national “Ecritures de lumière”, Vinh Lë Cao a réalisé un projet intitulé "Contacts" avec les élèves de MANAA du Lycée Ambroise Vollard. Les photographies réalisées dans ce cadre ont été présentées au sein du lycée et à la Médiathèque du St-Pierre en mars 2012.

A l'heure du numérique, le "défi" qui a été proposé aux élèves a été de travailler exclusivement avec du matériel argentique....de la prise de vues jusqu'au tirage. Avec ses contraintes spécifiques (notamment en termes de temps de réalisation), ce travail autour de l’image a permis à l’artiste de mettre en évidence les procédés et les processus nécessaires pour réaliser des photographies argentiques, et de poser un certain nombre de questions inhérentes à cette pratique. Ont pu être abordés les aspects techniques qui se rattachent à la photographie : les elèves ont dû se familiariser avec l'utilisation d'appareils photographiques plus âgés qu'eux, ainsi qu’avec la manipulation de chimies lors de l’étape du développement et du tirage. Ils ont également appris les subtilités du langage inhérent à l’image photographique : les choix de cadrage, la lumière, la couleur, la posture, le rapport à l’objet ou au personnage photographié, le rapport à l’espace…

Avec comme thématique générale « L’Homme et l’animal », les élèves ont pu, de manière individuelle, traiter de sujets tels que la chasse aux oiseaux, les chiens d'aveugle, les refuges, les agriculteurs, les centres équestres...

Cette approche pratique de la photographie, vécue sur le terrain (au marché, dans la rue, chez des particuliers, etc…) comme dans l’obscurité du laboratoire de développement a constitué pour les élèves un vecteur d’apprentissage riche et captivant, permettant d’aiguiser la curiosité, d’accroître les facultés perceptives, de permettre à chacun de développer son imaginaire et de faire preuve de créativité.

 

Plus d'infos : DETAIL_VINH_LE_CAO

 

17 juin 2012

PARTENAIRES

 

Nos partenaires

DAC OI : www.la-reunion.culture.gouv.fr/

RECTORAT : www.ac-reunion.fr

CONSEIL REGIONAL : www.regionreunion.com

ESA : www.esbareunion.fr

CONSEIL GENERAL : www.cg974.fr

ARTOTHEQUE : www.cg974.fr/culture/artotheque/

FRAC Réunion : www.frac-platform.com/fr/les-frac/frac-reunion

VILLE DE ST  PIERRE : www.ville-saintpierre.fr

VILLE DU TAMPON : www.letampon.fr

 

 

17 juin 2012

Statuts de l'association

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31 mai 2012

SASHA NINE ::: LE FIL DES JOURS

L’ARTISTE : Sasha Nine est diplômée de l’Ecole des Beaux-Arts de la Réunion. Elle a ensuite étudié à la Bildenden Kunste à Vienne en Autriche,01 - 1loulou-london puis obtenu son Master en Arts Plastiques à St Martins College of Art, à Londres, où elle vit et travaille aujourd’hui.

 

http://www.sashabion.com

 

SON TRAVAIL : il se situe à l’intersection du dessin, de la couture et de la sculpture, de la 2D et de la 3D, de l’anglais et du français. Sasha Nine coud ensemble des fragments qui appartiennent à des catégories différentes, pour faire mentir les limites, et donner chair aux réalités individuelles. L'aiguille de sa machine à coudre mord dans la chair du papier, mais aussi « rassemble ». Elle fusionne papier et tissus, pour coudre la troisième dimension d’une nouvelle peau, d’un tout, qui prend la forme d’un Corps ou d’une Ile. Sasha Nine explore ce qu’elle appelle un « équilibre instable et asymetrique », aussi suggéré par le rapport qu’elle crée entre disproportion et fragilité (du materiau), précison et rugosité.

Ce qui l’intéresse c’est la tension entre l’approche physique d’un concept, et sa traduction en termes matériels ou mathématiques, dans l’idée d’une abstraction figurative, ancrée dans une réalité domestique et architecturale. Elle explore et s’approprie une technique ancestrale, la broderie, alliant ainsi technique traditionnelle à l’attitude contemporaine du “Concept” et du ‘Process’ (processus).

 

LE PROJET :

 - contenu artistique :

Il s’agira d’explorer la broderie de Cilaos, médium traditionnel et traditionnellement plat, symétrique, géométrique, délicat, ordonné, ‘au fil’, et domestique, pour l’envisager en 3 dimensions (réelle ou suggérée), et questionner les valeurs établies du médium.  L’artiste travaillera la notion d’ Installation’ pour une technique qui est souvent  “encadrée”, ou “mise à plat”.

D’autre part, il s’agira d’approcher la notion “d’ erreur” comme “lien” entre brodeuses et adolescents :

- l’erreur pour des artisanes expertes en leur domaine,

- l’erreur pour des adolescents souvent écartelés entre le desir de se conformer et celui d’affirmer sa singularité.

Sera envisagée la répétition de l’erreur, qui peut amener un rythme, et ainsi définir une régularité qui fait perdre son statut à l’erreur. L’artiste sera envisagée comme un « médium », qui coud les erreurs comme autant d’opportunités,  à la fois entre les générations, entre les publics, et entre les erreurs elles mêmes.

 

Période de réalisation : 6 mois en 2 séjours : fin 2012 et mi 2013.

 

 

Plus d'infos : DOSSIER_SASHA__NINE

 

 

 

20 février 2012

Contact :::

Pour contacter Ankraj OI :

 

Patricia de Bollivier, coordonnatrice

66 chemin Emmanuel Burel, 97430 le Tampon, La Réunion

Tél. 0692 56 12 86

patriciadebollivier@gmail.com

 

20 février 2012

Ankraj OI ::: l'équipe

L'association Ankraj - OI se compose de onze membres :

 

Coordonnatrice et fondatrice : Patricia de Bollivier

Présidente : Agnès Gillekens

Vice-présidente : Mathilde Lennert

Secrétaire : Céline Bonniol

Trésorière : Sophie Truffer

 

Autres membres : Sash Bion, Philippe Gaubert, Cécile Hoareau, Esther Hoareau, Vinh Lê Cao, Yohann Quëland de St-Pern.

20 février 2012

Yohann Quëland de St-Pern ::: Gramoun + Famille d'élans

L’ARTISTE

Yohann Quëland de Saint-Pern vit et travaille à La Réunion, où il est né en 1980. Diplômé de l’Ecole des Beaux-arts du Port, et de l’Ecole des Beaux-Arts de Rouen, il est également assistant réalisateur (diplômé de l’ILOI en 2005).


SON TRAVAIL

La démarche de YQDSP est profondément motivée par une attitude philosophique et politique de questionnement des principes d’autorité qui régissent l’organisation sociale. Au moyen de performances-vidéos, plus récemment de dessins et d’installations où priment le dérisoire et l’absurde, il propose une lecture décalée ainsi qu’une réévaluation de la réalité.


PROJET GRAMOUN

Le projet “Gramoun” s’inscrit dans le prolongement du travail de vidéo-installation intitulé “La mémoire aime chasser dans le noir”, qui a été initié en 2007 sur une commande du Théâtre des Bambous et s’est prolongé en 2009 et 2010 au cours de deux résidences de l’artiste à Paris, à la Cité Internationale des Arts.

Vidéo de l'installation : http://www.dailymotion.com/ankrajoi#video=xrq7k6

Objectifs :

- réalisation de 12 portraits vidéo de Gramoun dans le sud de l’île, sur la thématique du lien au territoire et de la mémoire.

- développement du “work in progress” commencé en 2007 autour des portraits vidéo de Gramoun. Il s’agit pour l’artiste, au cours des prochaines étapes, de continuer sa réflexion sur les rapports entre l’individu, le territoire et ses différentes mémoires, dans des espaces “géographiés” de manière spécifique dans le sud de l’île : autour des usines de Grand-Bois et Pierrefonds, et, le long des “lignes” parallèles à la mer qui découpent le territoire jusqu’à la Plaine des Cafres : Ligne paradis, des 400, des 600, 14e Km, 19e Km, 23e Km...

 

PROJET FAMILLE D'ELANS

La Famille d'élans est un projet autour de la notion de groupe et de d'organisation de ce groupe dans un espace donné : celui dans lesquel l'installation peut prendre place.

Il consiste en un travail de découpe de silhouettes, et de disposition d'un troupeau de bêtes au sein de lieux divers. L'idée étant de remplir des lieux de passage, de contraindre ces lieux à uen autre fonction que la leur. Un groupe prend place. Le lieu investit n'est pas pensé pour les accueillir. Le flux habituel est perturbé.

Dans le cadre de ce projet, l'artiste sera en résidence de création artistique en milieu scolaire au Lycée professionnel de Roches Maigres, à partir de septembre 2012.

 

 

 

 

20 février 2012

Philippe Gaubert ::: Sarimbavy

gaubert


BIO ::: Philippe Gaubert né à Marseille, le 11 mars 1967, vit et travaille à La Réunion (Saint-Denis) et à Madagascar. Arrivé à la Réunion en 1990, il rencontre l’association BKL avec la photographie et suit durant trois ans la formation « Atelier image » dans le cadre de la commande publique « entre mythologie et pratiques ». En 1997 il s’installe à Antananarivo et commence son travail « olombelona » sur les rituels malgaches. Il commence en 2005 un travail photographique sur les transsexuels à Madagascar. Il a exposé à Madagascar, La Réunion, en France, en Italie, au Mali, en Norvège, à Paris.


SARIMBAVY (Littéralement image de femme)

Ce travail photographique a débuté dans le courant de l'année 2005 dans la capitale malgache Antananarivo. Il s'agissait pour le photographe de découvrir un "milieu", des "personnages" qu’il n'avait jusqu'alors pas photographié. Ce travail met en lumière un aspect du changement de comportement de la société malgache envers les sarimbavy, cette communauté qui jusqu’à une période récente vivait dans l'ombre, et qui aujourd'hui prend part à la vie de la cité à travers des spectacles, des défilés et autres représentations.
Le premier personnage assume son image de femme depuis l'âge de 14 ans et gère un salon de coiffure informel.


La résidence à La Réunion a pour objectifs :

-          de continuer le travail commencé à Madagascar de portraits de personnes trans-sexuelles et/ou travesties, selon le même mode opératoire (cf. ci-dessous. Partie « contenu »), en y ajoutant un volet « vidéo », en collaboration avec un plasticien vidéaste.

-          l’organisation d’expositions et d’événementiels regroupant les images créées à Madagascar et les images créées à La Réunion.

La résidence de Philippe Gaubert engagée en 2010 s’est poursuivie en 2011, et prendra fin en 2012. Un séjour de travail de l’artiste est prévu en février-mars 2012, au cours duquel il poursuivra son travail de reportage photographique et vidéo.

 

Ce projet s’est mis en place avec notamment le soutien de la Ligue des Droits de l’Homme, de la DAC-OI, du Conseil Général et de la ville de Saint-Pierre.


Plus d'infos : SARIMBAVY_PHILIPPE_GAUBERT


VISAGES ET FIGURES

L'artiste a également mené dans le cadre du dispositif Ecriture de lumières (DAC OI) un projet intitulé Visages et figures au lycée Isnelle Amelin de Ste-Marie.

Plus d'infos : VISAGES_ET_FIGURES__PHILIPPE_GAUBERT

Vidéo exposition Médiathèque Ste-Marie :  http://www.dailymotion.com/ankrajoi#video=xrq7kc



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